C'est encore Nicole Gdalia, directrice des éditions Caractères, qui proposa à Robert Bichet de participer au 4e Festival International de la Poésie de Paris.
En effet les éditions qu'elle représente, fondées en 1950 par Bruno Durocher, y fêtaient leur 60 ans d'existence et y avaient prévu un spectacle. Et quel spectacle ! Parmi la vingtaine de poètes appelés à lire de leurs oeuvres il se trouvait des chinois, des bulgares, des américains, des iraniens... Parmi eux, Robert ne fit certes pas mauvaise figure avec son poème « Berry, Terre d'Inspiration »... En effet, il y chante le côté cosmopolite de cette terre mal connue, et s'y déclare aussi proche des africains et des arabes que des anglais ou des américains, tout en conservant ses racines bretonnes (sa grand-mère était du Finistère, et on y découvre en passant que dans sa jeunesse il a étudié l'arabe).
Ce poème, le premier qui figure dans le recueil "Là-bas sont tous les rêves" des éditions Caractères, est reproduit ici à partir d'un tableau que Robert présente dans ses expositions : en "Poème illustré".
Précisons également que Robert Bichet ne vend jamais aucun tableau, mais qu'il en fait parfois cadeau aux personnes ou aux sociétés chez qui il est certain de se rendre suffisamment souvent pour pouvoir continuer à les contempler tout à loisir. Ainsi ce texte est-il également visible sous sa forme encadrée et illustrée dans le bureau directorial du Conservatoire Municipal de Musique d'Issoudun - avec un autre dessin.
Mais qui sont ces poètes présents au Festival de Paris ? Retournons le prospectus et découvrons-les (j'ai souligné Robert Bichet et vous pouvez agrandir l'image).
Sur ce programme édité par Caractères vous apprendrez qu'il y a également joué du cor anglais. Car s'il retravaille parfois son instrument, et malgré l'éminente difficulté de ce parent plus grave du hautbois, c'est toujours à lui que vont ses préférences.