Durant les années 2011 et 2012, Robert Bichet a continué de produire des "Cité-Sommeil" en très grand format, c'est-à-dire 100x70cm soit double raisin (toutes ces aquarelles et encres sont réalisées sur du papier à dessin). Comme il n'accepte de se défaire d'aucune de ses oeuvres (je rappelle que s'il expose, il ne vend jamais !), il en a réalisé quelques reproductions pour pouvoir en offrir à ses proches, dont j'ai la chance de faire partie.
Voici la reproduction que je possède :
Cité-Sommeil aux arbres, aux rêves, aux horizons d'été - Reproduction.
Robert Bichet, 2011 - format 100x65 cm.
Ce tableau (ou ici sa reproduction) nécessite évidemment pour être exposé un encadrement complexe, avec un poids de verre assez important et une fixation extrêmement solide.
Il s'intitule Cité-Sommeil aux arbres, aux rêves, aux horizons d'été. Je vous propose d'en détailler les espaces.
Tout d'abord la partie haut droite (que vous pouvez agrandir) :
On y distingue une cité engluée dans des tentacules parfois translucides, et dont parfois elle s'extrait en s'étirant vers le haut ; le "sommeil", symbolisé par le jaune-orangé lui oppose une bâtisse du désert ; mais la cité elle-même, qui pousse comme un cactus sur des racines ressemblant à un village, est en route comme un navire dont on voit pointer le proue vers la gauche !
Deuxième extrait, partie gauche (cliquez également pour agrandir) :
Cette partie regarde vers l'ouest, c'est-à-dire vers l'avenir. Elle y est défendue par de hauts remparts en forme d'arbres, qui cachent de petites maisons, des échappées vers des bois où luit le clair de lune et où s'envolent des oiseaux, des barrières, des fenêtres, des miroirs et des escaliers, tout l'univers secret que le poète cache dans son coeur... Les roches qui explosent ou se désagrègent traduisent la vie, l'émotion, la joie qui éclate silencieusement.
Passons à un troisième extrait (toujours pouvant être agrandi) :
Dans la partie bas-droite, nous découvrons tous les soubassements qui permettent d'accéder à cette cité : des escaliers dérobés, des arbres porteurs de cheminées, des piliers qui s'effondrent comme pour rêver, et tout un monde de pierres qui roulent, comme les cailloux du bord du chemin. Des arbres bien alignés démarrent sans aboutir, perdus dans des espaces de nuit peu inquiétants. Chaque secteur est un espace de rêve à lui seul.
Mais voyons le dernier extrait (cliquez cette fois encore...):
On y distingue encore des pointes de navires tendus vers l'ouest, et les arbres supportent de belles bâtisses dont l'allure carrée rappelle les pays chauds et le désert, comme l'ensemble d'ailleurs. Vers la gauche également on croit voir une sorte de fauteuil, comme celui utilisé par le Petit Prince pour regarder les couchers de soleil !
Maintenant, libre à vous de voir dans ces dessins tout ce que vous voudrez, et c'est bien le but qu'ils souhaitent atteindre ! Ce sont des "tableaux-promenades"... Pour terminer, voici le tableau dans son entier :
Bonne promenade !