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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 21:52

 

          C'est avec ce compositeur gai et coloré que s'ouvre la session 2015-2016 des Conférences sur la musique du 20e siècle données par Robert Bichet (rappelons-le, à Issoudun, Indre, dans le Cadre de l'Université du Temps Libre).

           J'ai eu le bonheur de découvrir ce musicien avec lui dans les années 70, grâce à l'excellente collection de vinyles "Inédits ORTF" produite par Erato à cette époque.

"The Garden's Concerto" pour harmonica et orchestre de chambre, dédié à l'harmoniciste virtuose Claude Garden

"The Garden's Concerto" pour harmonica et orchestre de chambre, dédié à l'harmoniciste virtuose Claude Garden

         Né à Bordeaux en 1901 sous le nom d'Henri-Pierre Poupard, il adopte le nom de jeune fille de sa mère, qui dès cinq and lui enseigne le piano. Choriste en l'église Sainte-Eulalie de cette ville, il est bercé de musique religieuse et se consacre très vite à l'orgue.
       Elève de Joseph Canteloube puis de Charles Koechlin, il sera marqué, à Paris, par la personnalité d'Erik Satie avec qui il s'associera pour fonder un groupe musical, "l'Ecole d'Arcueil" (en 1923).

         Sa renommée éclate en 1927 avec le ballet La Chatte, que lui commande Diaghilev, mais son oeuvre la plus célèbre restera son ballet "les Forains", créé en 1945.
          Il assumera ensuite diverses fonctions au sein d'académies musicales, est élu en 1976 à l'académie des Beaux-Arts et promu Officier de la Légion d'Honneur, entre autres prestigieuses distinctions.

        Sa production musicale, relativement abondante, est d'une grande variété et aborde tous les genres, y compris les partitions destinées à la télévision et au cinéma.

         Il décède à Paris en 1989, au soir de la fête de la Musique (21 juin).

     

     Début du Garden's Concerto, avec Claude Garden, son dédicataire, et l'ensemble orchestral de Haute Normandie sous la direction de Jean-Pierre Berlingen. Vous pouvez écouter l'oeuvre entière en vidéo à cette adresse.

 

        Cette conférence aura donc lieu 

 

le 17 novembre 2015

de 18h précises à 20h

 

dans l'auditorium de la Boîte à Musique d'Issoudun.

 

     Comme à l'accoutumée, elle sera émaillée d'exemples musicaux enregistrés, préparés et diffusés par Bruno Robin sous la direction du conférencier qui les présentera à mesure.

      Et bien sûr, comme vous le savez, aucune compétence préalable n'est nécessaire, Robert Bichet ayant à coeur de montrer que l'art même contemporain est accessible à tous sans aucune condition. 

Reproduction de l'affiche de la conférence

Reproduction de l'affiche de la conférence

    Pour terminer, voici le programme des conférences de l'année à venir :

 

  • Mardi 17 novembre 2015        L'univers musical d'Henri Sauguet
  • Mardi 12 janvier      2016        La musique du 20e siècle sous le ciel du Japon 
  • Mardi 29 mars         2016        La poésie, le rêve, la féerie dans la musique française du 20e siècle (reprise à la demande de nombreux assistants)
  • Mardi 17 mai           2016        L'univers musical d'Esa-Pekka Salonen

 

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 19:24

     La prochaine conférence de Robert Bichet aura lieu comme indiqué sur cet avant-programme 


le lundi 9 mars de 18h à 20h

et portera sur

Serge PROKOFIEV.


   Bien connu pour son 3e Concerto pour piano, son ballet Roméo et Juliette ou son Pierre et le Loup, il reste avec Igor Stravinsky le musicien russe du XXe siècle le plus apprécié du grand public.

    

    Ce fut un enfant prodige. Né en 1891 dans une famille aisée sous l'Empire Russe, il est dirigé très tôt vers la musique par sa mère qui découvre ses dons, et après quelques études à Moscou intègre en 1904 le prestigieux conservatoire de Saint-Pétersbourg où il devient l'élève entre autres de Rimski-Korsakov
     Quoi d'étonnant ainsi à ce que l'on découvre en lui par la suite un génie de l'orchestration ! Par exemple dans la merveilleuse Suite Scythe qu'il composa en 1914 sur un argument tiré de la mythologie de ce peuple d'Europe Centrale.

 

 

     De cette prodigieuse précocité Prokofiev gardera toujours une grande assurance en sa supériorité et une passion sans cesse renouvelée pour des formes résolument modernes d'écriture.

     Sa production, marquée d'une personnalité étonnamment énergique, est si abondante que Robert ne pourra qu'en esquisser les grandes lignes.  

   Il s'arrêtera cependant plus volontiers sur les oeuvres que l'on connaît moins, telle cette étonnante seconde symphonie (il y en a sept en tout dont la première répond, on le sait, au goût déclaré de l'époque pour le "néoclassique") qui fut surnommée "de fer et d'acier" à cause de l'engouement qu'elle traduit - comme certaines oeuvres de notre Arthur Honegger - pour le monde des usines et la montée des machines... Son premier mouvement serait ce que Prokofiev a écrit de plus dissonant... 


 

 

 

     Mais je ne veux pas vous faire fuir et terminerai sur une note plus "romantique" avec cette superbe Ouverture sur des thèmes juifs...

 

 

 

    Prokofiev mourra en 1953 le même jour que Staline, si bien que l'on attendra six jours pour annoncer son décès ; ensuite il lui faudra passer par un certain purgatoire en raison de cette influence néfaste avant d'être reconnu à sa juste valeur et être couronné du prix Lénine (1957).

 

    Comme à l'accoutumée en cliquant sur l'image ci-dessous vous pourrez télécharger le PDF de l'affiche présentant la conférence. 

 

Affiche Prokofiev

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 18:56

     La prochaine conférence de Robert Bichet, prévue pour le lundi 12 janvier 2015 dans le cadre de l'Université du Temps Libre, sera consacrée à Erik Satie.

     En effet comment éviter cette rencontre, après celle du turbulent Groupe des Six ? Il en fut l'un des pères spirituels, dans son mépris des conventions et son goût pour la dérision.

 

      Cliquez sur l'image ci-dessous pour obtenir le PDF de l'affiche :

Affiche-Satie.jpg

      Si l'on connaît ce musicien cynique et paradoxal essentiellement pour ses Gnossiennes ou ses Gymnopédies dont on apprécie particulèrement aujourd'hui le calme et l'esprit méditatif, il a également beaucoup écrit de pièces humoristiques, tant pour l'orchestre que pour le piano.  

     Assez mal compris de ses contemporains, il attire l'attention de nos jours pour son parti pris anticonformiste. Voici à titre d'exemple un tango "très rigolo", accompagné d'un texte à lire absolument :

 

 

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 14:50

    Constitué en 1916 autour de Jean Cocteau, ce groupe de six jeunes musiciens français fraîchement sortis du Conservatoire prétendait réagir contre la mode du wagnérisme, ainsi que s'opposer à l'impressionnisme alors prépondérant dans la musique française, et ce principalement par le culte de la simplicité et de l'esprit burlesque, à l'instar par exemple d'Erik Satie (qui fera l'objet de la conférence suivante prévue en janvier 2015).

   On y rencontrait Georges Auric (1899-1983), Louis Durey (1888-1879)Arthur Honegger (1892-1955)Darius Milhaud (1892-1955),    Francis Poulenc (1899-1963)  et Germaine Tailleferre (1892-1983), la seule femme du groupe.

   Si trois seulement de ces compositeurs (Honegger, Milhaud et Poulenc) sont devenus célèbres à titre personnel, les autres n'en ont pas moins travaillé pour la communauté à cette époque, en produisant des oeuvres  collectives telles que "Les Mariés de la Tour Eiffel", Ballet comique autant que surréaliste sur un livret de Jean Cocteau, dont Louis Durey est exceptionnellement absent.
   À ce sujet, nous allons pouvoir découvrir ce dernier, le grand oublié du groupe, car si paraît-il Cocteau l'affectionnait particulièrement, il s'avère que sa grande timidité le conduisit à toujours cacher aux regards ce qu'il composait. Robert Bichet l'a découvert à l'occasion de cette conférence et nous fera partager son enthousiasme à travers quelques oeuvres récemment exhumées de ce musicien largement méconnu.


 

     Voici l'affiche prévue pour cette conférence : vous pouvez récupérer le PDF en cliquant dessus et l'imprimer.

Affiche-groupe-des-six.jpg

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 14:44

 

  Le programme des conférences 2014/15 est arrivé !

 

  •      Lundi 10 novembre 2014 :   L'univers musical du Groupe des Six
  • Lundi 12   janvier   2015 :   L'univers musical d'Erik Satie 
  • Lundi  9     mars    2015 :   L'univers musical de Serge Prokofiev 
  • Lundi 11     mai     2015 :   Les instruments à cordes dans la musique du XXe siècle. 

 

Dessin-Robert-Bichet-juin-2014.jpg

Dessin original de Robert Bichet, printemps 2014

 

« La musique du XXe siècle, encore injustement trop souvent méconnue, n'offre pas forcément le visage sec, aride ou rebutant qu'on lui prête parfois. Bien au contraire une grande quantité d'oeuvres riches, profondes et délicates vous invitent au voyage. C'est de ce répertoire que je vous parlerai avec simplicité durant ces quatre conférences consacrées à l'écoute.  »

Robert Bichet

 

      Le jour de conférence est passé du mardi au lundi à la demande de personnes intéressées ayant un empêchement le mardi.

       Mais comme par le passé celles-ci auront toujours lieu à La Boîte à Musique (Rue Georges Brassens à Issoudun) de 18h à 20h.


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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 09:41

   La prochaine conférence aura lieu le mardi 6 mai prochain. Elle sera consacrée au musicien américain contemporain John Adams (à ne pas confondre avec un personnage politique américain du XVIIIe siècle !).

   Pous pouvez ci-dessous récupérer l'affiche en PDF en cliquant sur l'image.

Afffiche-John-Adams.jpg

 

   Sa musique, particulièrement colorée et gaie, est inspirée par le courant dit "minimaliste" représenté  entre autres par Steve Reich, Terry Riley et Philip Glass.

 En voici un exemple tiré du net (extrait de Harmonielehre, 1985) :

 

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 18:54

     Je m'aperçois que je n'avais pas même présenté cette conférence, qui a eu lieu hier soir devant un public fourni et subjugué.

Bela-Bartok
Bartók, 1881-1945

    Robert Bichet avait donc prévu d'y présenter Béla Bartók, ce compositeur hongrois plutôt méconnu en France, du moins du grand public.

Conférence Bartok 01

    Bien sûr, il y avait d'abord son aspect énergique, dynamique, et les racines cherchées dans le folklore local, du moins en ce qui concerne les Images hongroises pour orchestre qui ouvrirent le sujet, et la Suite de danses qui leur succéda. C'est d'ailleurs sous cet aspect que l'on connaît le mieux ce compositeur chez nous, le considérant parfois comme un artiste  surtout représentatif de son pays. Et c'est avec un enthousiasme communicatif que Robert fit comprendre à son public combien ce petit homme réservé et presque timide savait puiser la force dans les profondeurs de la terre et la restituer avec une orchestration riche en cordes graves - violoncelles et contrebasses - auxquelles, pour la mélodie d'esprit populaire, s'ajoutaient des clarinettes ou des flûtes - ou parfois même le cymbalum, instrument à cordes frappées d'origine locale, dans la Rhapsodie n°1 pour orchestre.

   Il nous montra aussi comme dans ses débuts ce petit prodige, qui avait appris le piano avec sa mère mais pensait que la composition "ne s'apprenait pas", était prêt à rencontrer Claude Debussy qu'il admirait entre tous, "même si celui-ci le traitait comme un imbécile" (ce qu'il faisait paraît-il couramment vis-à-vis de ses admirateurs, car il était d'une impertinence rare).

   Grand ami de la France dont il maniait parfaitement la langue, Bartók avait paraît-il vu avec consternation l'Autriche s'allier avec l'Allemagne dans le conflit de 1914, et c'est avec horreur qu'il connut la montée du nazisme - jusqu'à l'obligation qui lui  fut faite d'émigrer aux États-Unis, où il termina ses jours frappé par une leucémie, mais toujours aussi vigoureux dans sa musique.

Conference-Bartok-02.jpg

   Évoquant rapidement l'influence de Debussy dans les Images op.10 pour orchestre, puis celle de Stravinsky dans les ballets-pantomimes Le Prince de Bois et Le Mandarin Merveilleux, il annonça l'Opéra en un Acte Le Château de Barbe-Bleue en précisant qu'il le gardait pour la fin, ayant fait à son sujet des découvertes méritant qu'il s'y attache plus longuement.

    Et de s'exclamer sur le bonheur que lui apportait sa position de conférencier, lui permettant de redécouvrir tant de choses ; car affirmait-il, ce n'est pas sur internet qu'il allait chercher des renseignements, mais sur de bons livres dont il nous recommandait la lecture, tels celui de Pierrette Mari, ou l'excellent ouvrage de Pierre Citron, rempli d'anecdotes, de citations et de témoignages vivants ... Et de remercier vivement le public ainsi qu'André Laignel, maire de la ville, pour lui offrir cette opportunité de s'abreuver ainsi à la source du génie.

Conference-Bartok-03.jpg

   Soucieuse de ne gêner personne en prenant mes photos, je m'essayai à la prise de vue "haute sensibilité" sans flash, ce qui fit ressortir plus que jamais la luminosité énorme que les spots d'éclairage apportaient à son visage...


 

    Il évoqua encore  les deux premiers concertos pour piano, insistant sur l'aspect "percussion" adopté par Bartók pour cet instrument à l'instar de Stravinski (c'est particulièrement net pour le premier, dont vous avez ci-dessus le premier mouvement une peu rude il est vrai) ; parla de la Musique pour cordes, percussion et célesta et reporta pour la conclusion le Concerto pour orchestre en se désolant de ne pouvoir nous faire tout entendre, le temps étant limité ; et enfin il consacra près d'une demi-heure à la présentation du Château de Barbe-Bleue

chateau-de-Barbe-Bleue.jpg
Image du décor initial tiré de ce site où vous avez un excellent article concernant l'Opéra, articulé autour de la découverte de l'inconscient par Freud.

 

     Beaucoup de gens considèrent en effet à tort cette oeuvre comme lugubre et austère. Robert y voit au contraire une forêt de symboles, apportés par le librettiste et grand ami de Bartók, le poète Béla Balázs. À l'instar de Maeterlinck pour le Pelléas et Mélisande que Debussy mit en musique, Balázs manie dans cette oeuvre des symboles puissants, à commencer par les sept portes qui servent d'ouvertures à ce hall obscur de château, et les quatre femmes qui le visitent - la dernière étant "la plus belle" : l'héroïne, Judith.

   On découvre ainsi que Barbe-Bleue, loin d'être ce despote sanguinaire que l'on connaît habituellement, est simplement l'image de l'homme enfermé dans sa prison de chair (le château en pierre), et qui est coupé de sa patrie de lumière originelle. Lorsqu'il "ouvre les portes", il découvre ses richesses, ses faiblesses aussi : chacune offre un aspect de lui-même, visions symboliques de ses qualités et de ses défauts, des dons ou faiblesses dont il a hérité. Et chaque "femme" qui le visite est comme une expérience que lui apporte la vie, expérience destinée à le rapprocher de sa condition réelle d'être de lumière... On ne peut s'empêcher de songer au second Faust de Goethe avec cette fin particulièrement somptueuse qui a inspiré Gustav Mahler dans sa huitième symphonie

« Das Ewig-Weibliche zieht uns hinan »

(« L'Éternel-Féminin nous tire vers le haut »)

   La première femme, venue à l'aube, Robert la compare à la Force (celle de la jeunesse, me dis-je) ; la seconde, venue à midi, Robert la compare à la Beauté (celle que l'on connaît à l'âge des amours, au début de l'âge adulte ai-je alors pensé) ; la troisième enfin, venue au crépuscule, Robert l'appelle la Sagesse (sans doute parce qu'elle vient avec l'expérience et le recul, vers la soixantaine) ; mais Judith, la plus belle et qui arrive à minuit, dans sa robe éclatante d'étoiles, n'est-elle pas le symbole de l'Illumination ? En tous cas - et c'est ce qui rend triste cet opéra -, toutes disparaissent derrière une porte qui se referme, laissant le héros dans ses ténèbres initiales ; et nous laissant nous-mêmes songer que sans ces merveilleuses vertus, nous sommes bien peu de chose sur cette terre... Mais en perdant l'une après l'autre ces femmes qui l'éclairaient (comme la rose éclairait le Petit Prince *!), Barbe-Bleue n'est pas sans nous rappeler le personnage de Golaud, qui à la fin de Pelléas dit :

« Je vais mourir ici comme un aveugle » ...


Conference-Bartok-05.jpg


« Elle m'embaumait et m'éclairait ! Mais j'étais trop jeune pour savoir l'aimer...»

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 19:09

   Les deux dernières conférences de Robert, sur Debussy puis sur Ravel, ont été tellement appréciées que cette dernière a fait l'objet d'un article de presse dans le journal local (cliquez sur l'image ci-dessous pour y accéder).

L-univers-de-Ravel-selon-Robert-Bichet_NR10janv14.jpg

 

   Il faut dire que pour présenter des compositeurs aussi célèbres (et qui donc ont attiré le public), Robert a su faire appel à des références inédites : leur correspondance, des témoignages de contemporains les ayant côtoyés, etc... qui ont su donner à ses causeries une tonalité si vivante, si humaine, que les auditeurs s'en sont trouvés enrichis, réconfortés, comme par la rencontre directe avec ces personnalités hors norme. 

   Encore une fois et plus que jamais, il a su montrer que ses conférences ne sont pas seulement destinées à enseigner ou à cultiver, mais surtout à prouver que l'art ouvre la voie au bonheur et rend la vie plus belle... Et d'après ce que l'on peut lire, les auditeurs ont bien saisi le message ! 

 

NB : la photographie ci-dessus et l'article sont signés Jean-Jacques Desormiers.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 19:17

     Après l'océanique Claude Debussy, c'est au frémissant Maurice Ravel que Robert Bichet consacrera sa prochaine conférence. Elle est prévue pour le mardi 7 janvier 2014 : déjà dans un mois ! Et (vous m'en excuserez) je n'ai pu résister au plaisir d'inscrire l'extrait ci-dessous en lecture automatique, histoire de vous mettre un peu "dans l'ambiance".

    Voici l'affiche, que vous pouvez télécharger en pdf et imprimer en cliquant dessus.

Affiche-Ravel.jpg 

          L'extrait musical que j'ai choisi est le début de la seconde suite tirée du Ballet Daphnis et Chloé : Lever du Jour. La scène se situe sur une île de la Grèce antique ; le berger Daphnis, amoureux de la bergère Chloé, assiste impuissant à l'enlèvement de celle-ci par des pirates barbaresques. Alors qu'il a prié au bord des sources pour obtenir de l'aide,  le dieu Pan lui-même, protecteur des bergers, va venir avec toute sa troupe épouvanter les pirates afin de permettre à Daphnis de délivrer sa bien-aimée terrorisée. Ce passage marque les retrouvailles des deux amants, qui vont bientôt danser avec tous leurs amis une bacchanale effrénée.

         L'oeuvre entière de Ravel est ciselée, luxuriante, riche en couleurs et d'une palette sonore éblouissante. C'est un homme du sud ! Et au coeur de l'hiver, je gage qu'il va vous réchauffer.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 14:07


Espagne-01.jpg 

           J'espère que vous avez passé de bonnes vacances ! Mais voici la rentrée, et nous reprenons nos bonnes habitudes : rêver ensemble autour de la musique et des musiciens du 20e siècle. 

   Comme l'an passé, le cycle de cette année sera de quatre conférences, à raison d'une à l'automne 2013 et des trois autres en 2014, espacées de deux mois.

     Elles auront toujours lieu à La Boîte à Musique le mardi de 18h à 20h, avec le concours de Bruno Robin, technicien du son.

     En voici le programme :

 

  • Mardi 19 novembre 2013    :    L'univers musical de Claude Debussy
  • Mardi 7 janvier 2014          :    L'univers musical de Maurice Ravel
  • Mardi 25 mars 2014           :    L'univers musical de Béla Bartók
  • Mardi 6 mai 2014              :    L'univers musical de John Adams

 

     Voici également, en avant-première, l'affiche de la prochaine en date (cliquez sur l'image pour obtenir le pdf).

 

Affiche-Debussy.jpg

    
    À très bientôt ! 

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Profil

  • Martine Maillard
  • "C'est quand on est enfant qu'on emmagasine dans son cœur les choses les plus importantes de la vie" , dit souvent Robert Bichet.    

Je souhaite vous faire partager ici son enthousiasme et ses passions.
  • "C'est quand on est enfant qu'on emmagasine dans son cœur les choses les plus importantes de la vie" , dit souvent Robert Bichet. Je souhaite vous faire partager ici son enthousiasme et ses passions.

Présentation

Né en 1947, Robert Bichet reçut d'abord  une formation de musicien au Conservatoire National de Région de Tours en hautbois puis en écriture. Simultanément il publia deux recueils de poèmes sur la Région de Tours et commença à peindre sous l'influence de Pierre Dupas.

            Arrivé à Paris en 1970, il suivit durant deux années le stage de formation organisé par le Groupe de Recherches Musicales de Radio France et le Conservatoire National Supérieur de Paris, puis reçut une formation universitaire à la Faculté de Paris VIII où il fut admis au grade de licencié dans les départements de Musique et d'Arts Plastiques. 

          Tandis que deux nouveaux recueils de poèmes voyaient le jour, il s'initia à la gravure et commença à développer une technique d'encres soufflées. Par ailleurs ses relations avec de multiples amis instrumentistes enrichit sa connaissance des divers instruments et lui permit d'envisager une écriture musicale basée sur des masses sonores où apparaissent en relief des solistes dont tous les moyens sont mis en valeur. Cette exigence de recherche instrumentale lui valut une édition musicale à compte d'éditeur (chez Henri Lemoine) de son "Désert II" pour hautbois.

          Après avoir enseigné dans divers collèges de la Région Parisienne et avoir réussi à y insuffler un élan vers l'expression musicale contemporaine, il fut nommé en 1981 directeur du Conservatoire Municipal de Musique d'Issoudun (Indre), où conjointement à ses activités d'administrateur il développa largement sa peinture,  sa poésie et sa musique, par des créations originales spécialement conçues  pour ses élèves, ou même pour les enfants des écoles, appelés à participer.

        Retraité depuis 2007 il poursuit ardemment par des cours, des conférences, des animations, des concerts et des expositions, le but qu'il s'est fixé :  amener chacun à éveiller le poète qui sommeille en lui, en prenant conscience que tout être humain est un créateur.       

L'Art vient d'ailleurs, il est sacré.

L'artiste n'est qu'un transmetteur capable de s'émerveiller.

Quels que soient sa race, son sexe, son âge, sa condition sociale, tout être humain a la possibilité de dire ou de penser : "c'est beau... ... ... "

C'est à cet instant qu'il devient poète.

S'il s'autorise à créer envers et contre tous, il devient alors artiste, nourri par l'énergie d'une force intérieure qui le dépasse et qui le guide.

Robert Bichet

Citations

« L'artiste doit aimer la vie et montrer qu'elle est belle. »

Anatole France

 

« Nous, nous voulons être les poètes de notre vie. » 

Frédéric Nietzsche

Un Reportage Vidéo

Bibliographie

POÉSIE

- Expansion d'amour

(Editions J.F.P.F., 1967) épuisé.

- Triptyque :

  . Expansion d'amour
 . Altitudes

  . Douze paraboles pour une jeune fille

(Editions José Millas-Martin, 1970) épuisé.

- De la fenêtre

(Editions Saint-Germain des Prés, 1971) épuisé.

- De la fenêtre

(Editions José Millas-Martin, 1972).

- Mes saisons de Bracieux

   Poèmes pour eux

   Poèmes venus d'ailleurs

(Editions Saint-Germain des Prés, 1973) épuisé

- Parcours secret derrière Orion

(Editions François Villon, 1997)

- Là-bas sont tous les rêves

(Editions Caractères, 2009)

 

MUSIQUE

- Désert II     pour hautbois

Extrait de "Du Fond du Gouffre", durée 7'

(Editions Henry Lemoine, 1986).

- Parcours secret derrière Orion      pour 7 saxophones

(5 saxophones alto mi b, 1 saxophone ténor si b et 1 saxophone baryton mi b), durée 20'

(Editions Van de Velde, 2002).